La réponse de l’Andra au Réseau "Sortir du nucléaire" est totalement insatisfaisante
Rassemblement antinucléaire à Paris (14h place de la République) le 12 juillet 2008
Après avoir diffusé massivement la carte de France des zones menacés par le projet de stockage de déchets nucléaires, le Réseau "Sortir du nucléaire" mène un véritable combat contre l’Andra [1], l’ASN [2], et le MEEDDAT [3] pour obtenir la "’transparence" tant vantée par ces trois organismes, c’est à dire en l’occurrence la liste des 3115 communes concernées.
L’ASN et le MEEDDAT se défaussent sur l’Andra, et cette dernière, par l’intermédiaire de sa Directrice générale Mme Marie-Claude Dupuy, a fait au Réseau "Sortir du nucléaire" une réponse (cf ci-jointe) totalement insatisafisante. Mme Dupuy avance que la carte de France des zones concernées suffit, et refuse de donner la liste des 3115 communes.
Il est donc clair que la "transparence", tant vantée par les promoteurs de cette opération, n’est pas au rendez-vous. Le Réseau "Sortir du nucléaire" maintient son opération citoyenne : des milliers de personnes téléphonent actuellement au numéro Vert 0 800 000 150 de l’Andra afin d’exiger la liste des 3115 communes.
Dans le même temps, le Réseau "Sortir du nucléaire" fédère le front du refus avec :
un site web spécifique
la mise en réseau des mobilisations contre l’enfouissement des déchets nucléaires
la mise à disposition des citoyens d’une lettre type pour interpeller leur maire
un appel à rassemblement antinucléaire européen à Paris le 12 juillet (14h, République)
[1] Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
[2] Autorité de sûreté nucléaire
[3] Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire
La vraie question pour ceux qui veulent regarder ce sujet sans a priori et dans un esprit de responsabilité, c’est : est-ce que le stockage géologique en couches profondes dans l’argile est nécessaire et est sà »r ? Je crois alors que la réponse est sans ambiguà¯té positive et qu’il s’agit bien de la meilleure solution. Le stockage géologique en couches profondes est une option retenue après de nombreuses années de réflexion et d’études par de nombreux pays, et qui est désormais mise en Å“uvre en Suède et en Finlande.