Didier Cappelle « crois toujours à un projet avec Eurotunnel qui rachèterait les bateaux pour les louer à la SCOP. » PHOTO « LA VOIX » Didier Cappelle « crois toujours à un projet avec Eurotunnel qui rachèterait les bateaux pour les louer à la SCOP. »
Le lundi 2 janvier, après une réunion à l’Élysée, le gouvernement annonce dans l’euphorie son soutien à l’idée de la société coopérative portée par la CFDT SeaFrance. Une semaine plus tard, le gouvernement dénonce le fanatisme du même syndicat, accusé d’avoir écarté un projet de reprise de la compagnie par DFDS, au profit d’une SCOP jugée peu viable. Dans le même temps, des accusations de multiples natures sont formulées contre la CFDT SeaFrance et ses dirigeants. Avec Éric Vercoutre, Didier Cappelle est encore aujourd’hui au coeur de cette tourmente. Rencontre.
Vous portez toujours un projet de SCOP présenté comme peu viable par ceux qui l’ont examiné. On vous a reproché cet entêtement, ce qui a déchaîné contre vous une franche hostilité. Qu’est ce qui autorise à penser qu’une SCOP pourrait réussir là où SeaFrance a échoué ?
Il suffit de comprendre que la gestion de SeaFrance par Pierre Fa a été désastreuse. Cette entreprise a été gérée de façon ubuesque. Un exemple frappant, c’est celui des navires de SeaFrance rouillant dans le port de Dunkerque.