Le syndicat a présenté son projet de Société coopérative et participative (Scop), qui impliquerait le rachat des bateaux de la compagnie pour l’euro symbolique.
La semaine dernière, la CFDT de SeaFrance a déposé, auprès du tribunal de commerce de Paris, une offre de reprise de l’entreprise placée en redressement judiciaire. Le syndicat, majoritaire, avait annoncé en mars qu’il travaillait à un projet de Scop (Société coopérative et participative) afin de sauver la compagnie de ferries, en grande difficulté depuis deux ans. Il a affirmé vouloir conserver l’ensemble des 1100 salariés, exceptés quelques cadres dirigeants, dans le cadre de ce projet qui devra être présenté devant le tribunal avant la fin de la période d’observation actuellement prévue le 28 octobre, mais qui pourrait être reconduite.