Face aux géants en ligne de réservations de chauffeurs VTC, de locations d’appartements ou de livraisons de repas, des initiatives sous forme de coopératives émergent comme des alternatives éthiques et solidaires. Leurs maîtres-mots : salariat, qualité et pérennité.
Coopératives
Airbnb, Deliveroo, Gorillaz, Uber… en une dizaine d’années, ces plateformes numériques ont bouleversé notre quotidien. Ces services, accessibles depuis un site Internet ou une application mobile, permettent la mise en relation entre un particulier et un fournisseur de service : livreur de repas, propriétaire souhaitant louer son appartement ou un chauffeur VTC (voiture de transport avec chauffeur). Il n’a jamais été aussi facile d’accéder à ces services en quelques clics.
Mais la réalité est moins dorée pour les travailleurs auto-entrepreneurs de ces plateformes : pas de contrat de travail ni d’accès aux droits du travail salarié, rémunération à la course, horaires à rallonge, baisse du tarif des courses chez des plateformes où ce sont des algorithmes – c’est-à-dire des programmes informatiques – opaques qui décident de l’attribution des courses… Bref, ces plateformes signifient pour eux précarité et mauvaises conditions de travail.