Le Contrat d’engagement jeune, annoncé à l’automne par l’exécutif, se mettra en place le 1er mars 2022. Stéphane Valli, président de l’UNML, décrypte les points de discussion pour sa mise en œuvre. Les Missions Locales auront pour objectif d’assurer 200 000 CEJ en 2022, correspondant aux objectifs 2021 de la Garantie jeunes. Stéphane Valli demande un dispositif souple et simple, pour ne pas alourdir la charge administrative des conseillers. Il souhaite que le financement de la partie "socle" du CEJ permette de "travailler de manière sereine".
À partir du 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeunes concernera les jeunes de moins de 26 ans (et de moins de 30 ans pour les jeunes en situation de handicap), qui sont durablement sans emploi, ni formation et qui souhaitent s’engager activement dans un parcours vers l’emploi. L’ambition de ce nouveau dispositif est d’accompagner au moins 400 000 jeunes de moins de 26 ans, peu ou pas qualifiés, vers l’emploi en 2022.
Le CEJ implique de suivre des activités (ateliers, stages…) mobilisant les jeunes de manière hebdomadaire de 15 à 20 heures, sur une période pouvant aller jusqu’à 12 mois. Ils pourront bénéficier d’une allocation allant jusqu’à 500 euros par mois, sous condition de ressources et sous réserve du respect de ses engagements en terme d’implication.