Plusieurs médias font état de la volonté de l’Elysée de tenter de
clore le débat sur le fichier EDVIGE en publiant, dès cette semaine,
un nouveau décret venant modifier, sur certains points seulement, celui paru
au début de l’été.
Pendant ce temps, le ministère de l’Intérieur procède à l’audition de
plusieurs dizaines de personnes physiques et morales sur le fichier EDVIGE,
alors que le texte est probablement déjà bouclé.
Les 12 organisations qui ont déposé un recours commun en annulation et le
Collectif « Non à EDVIGE » affirment avec force la nécessité d’abroger le
décret mettant en place le fichier EDVIGE.
Le maintien d’un fichier qui mélange des finalités d’ordre différent en
aggravant d’ailleurs les formulations du décret du 14 octobre 1991 continue
à menacer les libertés individuelles et publiques y compris en touchant à
des garanties constitutionnelles ou celles des conventions internationales
(Convention des Droits de l’Enfant par exemple).
Les 12 organisations réaffirment leur volonté d’être reçues ensemble par le
Premier Ministre. Le collectif « non à EDVIGE » poursuit la mobilisation
avec la signature de l’appel « pour obtenir l’abandon d’EDVIGE » (plus de
200 000 signatures en ligne et « papier »). Des collectifs locaux commencent
à organiser des initiatives pour la journée de mobilisation du 16 octobre.