Le cabinet de conseil Utopies et l’association Les Amis de la Terre ont publié le 22 novembre le premier classement carbone des grandes banques françaises.
Les auteurs de ce classement souhaitent ainsi attirer l’attention sur le fait que l’impact des banques sur le climat ne se réduit pas aux consommations d’énergie des bâtiments ou au transport des salariés. Il est avant tout lié à la nature des activités qu’elles financent : PME, crédits immobiliers, compagnies pétrolières ou technologies vertes... Leurs choix d’investissements jouent un rôle majeur dans le développement d’une économie plus ou moins polluante.
BPCE et Crédit Mutuel, se distinguent comme des banques « peu polluantes ». BPCE, d’une taille pourtant proche de la Société Générale, ressort comme moins polluant : il investit en effet beaucoup dans l’immobilier et relativement peu dans l’industrie lourde.
Le Crédit Mutuel garde un fort ancrage dans son métier historique, la banque de détail avec une part importante de ses fonds prêtés aux PME et aux particuliers (activités relativement peu polluantes). Mais il investit aussi un quart de ses actifs dans les grandes entreprises, en particulier dans la production de matériaux de construction, l’agro alimentaire et la grande distribution.
Source : L’empreinte carbone des banques françaises - Utopies ; Les Amis de la Terre