Le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne la 1ère Journée internationale d’action contre le nucléaire
A l’occasion du 22ème "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 26 avril 2008, le Réseau "Sortir du nucléaire" (France) coordonne, en hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire, mais aussi à toutes les victimes anonymes de l’atome, la première Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire, et a créé à cet effet un site web spécifique : http://chernobyl-day.org
A ce jour, déjà plus de 100 initiatives locales sont fédérées, dont plus du quart hors de France.
Un peu partout en France et au delà, des manifestants portant le même masque resteront immobiles devant des sites nucléaires civils et militaires, des sièges d’entreprises pro-nucléaires, des ministères, des préfectures, des mairies, etc. Cette opération, baptisée "Des masques pour Chernobyl Day", a pour but de rappeler que, deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et qu’elle le restera encore, hélas, pendant des siècles.
Si le lobby nucléaire et les élus qui le soutiennent prétendent que, plus de 20 ans après, Tchernobyl est désormais de l’histoire ancienne, il ne faut au contraire surtout pas oublier ce drame :
parce qu’il a toutes les "chances" de se reproduire tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement quelque part sur la planète ;
parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s’aggraver d’année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, et de malformations génétiques. Partout en Europe, les cancers de la thyroïde sont en constante augmentation.
Aujourd’hui encore, des millions des gens continuent à vivre dans les zones les plus touchées et à consommer des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. En Ukraine, en Russie et en Biélorussie, l’espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l’Europe.
Les 435 réacteurs nucléaires actuellement en service sur la planète sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années. Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, tant civil que militaire, profitons au contraire de cette conjoncture pour hâter la fin de cette technologie dépassée et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les énergies renouvelables et bien sûr dans les économies d’énergie.