Dans un contexte d’urgence environnementale, et à l’approche des élections présidentielles, la France voit se soulever des vagues de citoyenneté. Bien mauvais élève par rapport à ses petits camarades européens en matière d’environnement (sur le recyclage par exemple), le peuple français a malgré tout déjà bien entamé la phase de prise de conscience. Les ONG conscientes d’avoir atteint leur seuil d’efficacité, on voit émerger une réelle demande de prise en considération de cette urgence, demande formulée par les citoyens à leur gouvernement. Inéluctablement, des actions doivent être mises en place par l’Etat, désormais seule entité capable d’apporter un réel changement en matière d’environnement.
Dernier recours en date de la société civile : l’interpellation des candidats. Nicolas Hulot, l’Alliance pour la planète (regroupement d’environ 70 ONG dont WWF, Greenpeace, FNH, Amis de la Terre), France Nature Environnement (fédération des associations de protection de l’environnement ; FNE), et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ont formulé des propositions et invitent les candidats à se prononcer sur celles-ci.