Dans le domaine des emballages ménagers de type briques alimentaires, seuls 25 % de ces déchets sont triés. Des initiatives sont prises pour augmenter ce taux : Tetra Pak, Carrefour et le WWF se sont unis le temps d’une action "Faites un carton". Des démonstrations ont eu lieu un peu partout en France pour inciter les consommateurs à mieux trier.
Les industriels sont aussi invités à faire maigrir leurs poubelles. Des progrès ont notamment été réalisés dans les filières de collectes sélectives des déchets automobiles. Ainsi, les filtres à huiles et à carburants usagés sont séparés en ferrailles pour la fonderie, en huile et en éléments filtrants. Les liquides de refroidissement peuvent être régénérés. On récupère le plomb et le plastique des batteries.
Quant aux pare-brises, ils peuvent intégrer les chaînes de production de l’industrie du verre sous forme de calcin, à condition toutefois qu’on retire leur feuille de polyvinyle butyral (PVB), et ils deviennent de la céramique ou de la laine de verre. Mais seulement 1/4 des garagistes français est suivi par l’Observatoire national des déchets de l’automobile. De plus, les textes européens imposent depuis le 24 mai, pour tous les véhicules hors d’usage, un taux de réutilisation et de recyclage de 80 % et un taux de valorisation de 85 % dès 2006, pour atteindre respectivement 85 % et 95 % en 2015. Constater qu’il est difficile d’augmenter les taux de recyclage de nos déchets et s’en plaindre n’est pas suffisant. Il est d’autant plus facile de trier les déchets que l’on en produit peu. La prédominance de la réduction à la source doit être la norme.