Testament d’un travailleur du développement en ONG

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 Testament d'un travailleur du développement en ONG

Les ONG sont jugées à l’aulne d’une usine de production de boites de conserves, par Vincent Stevaux

Il y a une quinzaine d’années, alors que je travaillais dans le secteur privé, je ne trouvais pas de sens dans ce que je faisais, or j’en avais besoin. J’ai donc effectué une remise en question de mon activité professionnelle et, après plusieurs mois de réflexion, de rencontres, de formations, je me suis réorienté vers le monde de la coopération au développement et de l’humanitaire. Je suis alors parti dans le tiers monde afin de travailler au renforcement d’acteurs locaux et j’ai retrouvé du sens, de l’utilité, de la passion, le sentiment d’œuvrer concrètement pour un monde meilleur et d’apporter ma pierre à ce noble édifice qu’était le développement et la solidarité internationale.

De retour en Belgique après plus d’une décennie passée au Sud, je me suis plongé corps et âme dans la coopération belge au développement, l’éducation au développement, la formation et l’accompagnement d’organisations. Cinq années plus tard, je ne peux cacher que la désillusion pointe le bout de son nez.

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