Aujourd’hui mardi 11 décembre débute le colloque organisé par la CEVPU (Conférence des Etudiants Vice-Présidents d’Université) en lien avec l’ADSSU (Association des Directeurs de Services de Santé Universitaire). La FAGE se félicite de cette initiative qui donne enfin la possibilité aux acteurs concernés par les conditions de vie et d’études de débattre des services de santé universitaires et des réformes envisageables.
Suite au rapport de la député Rosso-Debord et au chantier "conditions de vie et d’études" du Ministère, il devient urgent de créer un réel débat sur la réforme des services de santé universitaires et ce en intégrant les organisations étudiantes.
La FAGE espère qu’un vrai débat aura lieu lors de ce colloque et que de réelles propositions ambitieuses en sortiront, notamment sur les missions et la gouvernance de ces services. Dans ce but, la FAGE rappelle ses positions :
le CROUS doit devenir gestionnaire des services de Médecine Préventive Universitaire, pour créer un véritable guichet unique de la santé étudiante, ouvert à tous les étudiants, universitaires mais aussi ingénieurs, prépas, BTS ou encore sous responsabilité d’autres ministères (kinés, infirmiers, beaux-arts, ergothérapeutes, etc…), avec un engagement financier de tous les établissements concernés.
ce guichet unique pourrait ainsi délivrer un "chèque santé" permettant aux étudiants qui n’en ont pas les moyens d’accéder à une mutuelle, sur recommandation des services de santé et des assistantes sociales.
Pour la FAGE, ce guichet devrait également délivrer les certificats de santé obligatoires pour les étudiants internationaux et les étudiants inscrits au SUAPS, lors d’une visite médicale réellement obligatoire en première année.
enfin il devra fournir un large choix de consultations de prévention par des spécialistes et l’accès à tous les dépistages courants, de manière gratuite et anonyme.
Evidemment un tel transfert de gestion ne peut se faire à coût constant et nécessitera un effort financier de l’Etat pour se rapprocher des 4,57€ annuels payés par chaque étudiant aux services de médecine préventive universitaire. La FAGE est néanmoins certaine que le Ministère, très sensible à l’accès de tous aux soins, ne peut que continuer les efforts conséquents entamés par le PLF 2008.