Suite à l’annonce faite en décembre dernier par Président de la République sur la mise en place d’un plan de rénovation des campus universitaires, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a présenté ce matin « l’opération campus », répondant ainsi à un certain nombre de questions laissées sans réponse.

Sur la question des financements, si le « saupoudrage » budgétaire ne constitue pas une solution appropriée, la FAGE rappelle qu’à l’inverse, des actions trop ciblées ne répondraient pas mieux aux besoins de campus de qualité sur l’ensemble du territoire.

La FAGE salue la prise en compte de l’urgence de la situation immobilière, mais aussi du développement d’une véritable vie de campus. L’enjeu d’un tel investissement doit être pour la FAGE la constitution de véritables campus, qui soient autant des lieux de formation et de recherche que des lieux de vie étudiante. Sur ce point, la FAGE souhaite que les étudiants soient pleinement intégrés à l’élaboration des projets. En effet, les associations étudiantes, acteurs incontournables de la vie des campus, sont parmi les plus à même de dessiner les contours de l’université du 21^e siècle.

A propos des financements et contrairement au rapport Attali (préconisant la construction de grands pôles universitaires financés à 80 % par des fonds privés), la FAGE rappelle que les fonds publics doivent rester majoritaires dans le financement de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi la FAGE appelle les acteurs des collectivités territoriales à se saisir de l’opportunité de participer à la construction des campus de demain.

L’essor de l’enseignement supérieur est un enjeu national. L’ambition d’une telle réforme doit donc concerner l’ensemble des universités au profit de chaque formation, chaque laboratoire de recherche, et de chaque étudiant.