La discussion qui s’engage avec l’installation aujourd’hui de la conférence nationale sur les rythmes scolaires pourrait bien être historique. La FCPE se félicite d’en être à l’origine.
Elle contribuera à la réflexion du comité de pilotage pour que l’aménagement du temps scolaire soit pensé en fonction des intérêts des enfants et non de ceux des adultes, dans le premier comme le second degré. La FCPE ne peut ni ne veut croire que les intérêts du tourisme, ou d’autres intérêts, l’emportent sur ceux des enfants dans ce débat.
Mais la FCPE, comme tous les parents d’élèves, ne comprendrait pas que, pour privilégier une réflexion à moyen terme, on s’exonère d’agir dès maintenant sur l’organisation de la semaine scolaire en primaire. Aujourd’hui, la semaine de 4 jours fait l’unanimité contre elle, sans que quiconque n’avance d’arguments en sa faveur. Il faut cesser de faire vivre le pire à tous les enfants.
La circulaire de rentrée du ministère de l’Education nationale demande aux recteurs et inspecteurs d’académie d’encourager l’organisation de la semaine sur neuf demi journées dans le premier degré. Aujourd’hui, ce qui a été fait n’est pas suffisant. Il reste un mois pour se conformer aux recommandations de l’Académie de médecine.
Les exigences de la FCPE restent un maximum de 5 heures de classe par jour dans le premier degré, 6 heures en collège et 7 en lycée, pas plus de 35 heures hebdomadaires tout travaux compris et une pause déjeuner minimale d’une heure et demie dans le second degré.