Pour une politique publique d’Education, ambitieuse, volontariste,
porteuse d’espoirs et de valeurs.
Une véritable réforme du lycée est indispensable, pour qu’enfin il permette à tous les élèves de mieux réussir et qu’il cesse de reproduire les inégalités sociales. Il faut aussi obtenir le maintien de toutes les formations (CAP,BEP, Bac Pro….) pour une qualification reconnue dans le monde du travail.
Pour faire de l’Education la priorité de notre pays, en tous points du territoire.
Qui peut croire que les écoles, les collèges et les lycées généraux et professionnels fonctionneront mieux avec moins de personnels administratifs, sociaux, de vie scolaire, de santé, de psychologie, d’orientation et d’enseignement ?
Pour une présence significative d’adultes formés dans les écoles et les
établissements.
L’embauche de 5 000 personnes en « contrat aidé », non formées, ne compensera pas les manques accumulés depuis plusieurs années.
Pour une véritable politique de réussite scolaire qui prenne en compte les
particularités de chaque élève.
L’aide personnalisée, si son intention peut paraître louable, est vouée à l’échec car ses modalités de mise en oeuvre ne tiennent pas compte des besoins spécifiques de développement des enfants.
Pour l’aménagement des rythmes scolaires et le retour à 936 heures
annuelles de classe pour tous les enfants en primaire.
Pour une véritable continuité du service public d’Education (remplacements des enseignants)
Manifestons pour défendre le service public d’éducation !
Publié le
- Cause sociétale / Défense collective / Revendication
- Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE)
- Grêve / Conflit / Mobilisation
Tous les commentaires
16-03-2009 par Michel Jean Laveaud (Arcure)
Autres articles dans cette rubrique
La FCPE lance un tour de France pour l’école publique du 2 au 13 septembre 2024
L’année dernière, l’école publique a été particulièrement bousculée avec quatre ministres de l’Éducation nationale qui se sont succédé en un temps record et qui n’ont proposé que des mesures de tri scolaire,...
Lettre ouverte de la FCPE à Monsieur le Ministre Pap NDIAYE, Ministre de l’Education nationale
Monsieur le Ministre, Mille cinq cents, plus de 1 500 postes en moins à la rentrée 2023 dans l’école publique : des personnels enseignants en moins pour accompagner tous les élèves dans la réussite...
La FCPE lance une pétition nationale pour protéger notre école publique
La FCPE nationale dénonce la suppression de 1 500 postes à la rentrée 2023. Elle vient de lancer une pétition nationale dans laquelle les parents, les enseignants, les élus et tous les amis de l’école...
Délégation locale interrégionale des Droits de l’Enfant (www.dei-france.org ), nous ne pouvons que souscrire à ces exigences de la FCPE mais aussi déplorer l’encore trop grand enfermement de ces revendications dans le carcan imposé par l’Education Nationale ( ce Gouvernement et les précédents) et leurs fidèles serviteurs.
" La formation à l’exercice de la citoyenneté " qui incombe autant aux familles, qu’ à l’école, qu’aux acteurs associatifs intervenant dans le post et péri-scolaire, qu’à la Cité et aux autres institutions républicaines ( Collectivités, Etat, Union Européenne) et aux ONG qui s’attachent à la coopération décentralisée et à la solidarité internationale.
Vues avec ce " grand angle ", des marges de coopérations potentielles et parfois déjà explorées donnent à comprendre que l’Education Nationale gagnerait à faire plus confiance à des tiers également " instruits" des choses de la marche du monde et non pas seulement à ces seuls "assistants labellisés" et soumis.
Suivant un dicton connu " Il n’y a trahison que par des amis ", l’Education Nationale et ceux qui la défendent, nous l’espérons n’en sont pas les premiers fossoyeurs.
S’agissant de " la formation à l’exercice de la citoyenneté ", une forme de soumission volontaire qui dérange l’éducateur spécialisé qui écrit ces lignes, trois carences majeures dans les revendications les plus communes :
Comment les collectivités locales et territoriales mettent leur grain de sel dans cette pédagogie de la citoyenneté plurielle qui s’impose avec le développement durable ?
Comment la coopération décentralisée, les coopérations européennes et la solidarité internationale complète en actes, visibles, lisibles, partagés cette "formation à l’exercice de la citoyenneté ?
Comment la société civile, la vie associative, l’économie sociale et solidaire, imposent une économie plurielle ( le capital social et les biens relationnels qui humanisent les échanges pas uniquement marchands à tous les niveaux de territoire - du local au mondial) ?
Triple exigence de (re)connaissance du réel complexe engagé pour le devenir de la planète et pour les humains qui l’animent, (re)liés .
Réunis sous l’exigence de l’interterritorialité ( mobilités et interdépendance des acteurs, des actions et des territoires - effet papillon), ces trois éclairages oubliés donnent une autre allure à " l’école de la République " et à ses valeurs quelques pérennités adaptées à ce dépassement de frontières internes et externes à l’hexagone et mentales.
Décolonisons l’enfant qui est et demeure en nous et les imaginaires collectifs des adultes un peu coincés que nous sommes...