CSES du 18 mars 2008 sous la présidence de Mme Christine LAGARDE Ministre de l’économie, des finances et de l’emploi
"Mme LAGARDE, introduit cette séance en indiquant que si les entreprises de l’ESS sont dans l’insertion, elles sont aussi des acteurs économiques et à ce titre, leur rattachement au ministère de Mme LAGARDE, ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, se justifie pleinement.
Pour elle, les mécanismes de l’ESS sont justifiés car différents des modes de financement traditionnels. Elle s’interroge sur la représentation d’un certain nombre d’organismes (en se référant, en particulier à l’économie traditionnelle). Elle pense qu’il faut engager un débat sur la représentativité et le rôle de l’ESS, considérant que ce secteur doit se renforcer.
Elle a conscience que le rôle de l’ESS est insuffisamment compris et entendu. Elle considère que, dans l’ESS, on accorde plus de confiance aux acteurs. Elle souligne que, selon elle, l’ESS peut être un modèle alternatif pour des économies qui se cherchent.
Sur la consularité, elle incite à éviter les écueils de certains organismes consulaires qui se « parent de nouveaux atours sans quitter leurs anciens habits ». Il faut donc s’interroger sur ce qu’on peut construire de nouveau. La jeunesse de l’ESS, son côté pionnier et son approche alternative doivent permettre la constitution d’une structure légère. L’Etat peut soutenir des missions d’intérêt général, mais il faut rechercher aussi au sein de nos propres organisations les ressources nécessaires.
L’objectif à poursuivre pour l’Etat : arriver, avant la fin du quinquennat, à 70 % de taux d’activité et à 5 % de taux de chômage. L’ESS doit s’engager dans cet objectif.
Elle demande qu’on lui fasse des propositions sur : la loi de modernisation de l’économie (à l’étude actuellement), des actions, orientations, ..., dans le cadre du Grenelle de l’insertion, la dimension européenne : elle veut faire jouer les leviers pour faire avancer l’ESS en Europe.
Elle appuiera de son parrainage la conférence de l’ESS à Strasbourg.
Chaque participant à cette réunion, sur son domaine, a fait un ensemble de propositions. La ministre a demandé que nous hiérarchisions les demandes afin d’y répondre au fur et à mesure. Parmi les priorités, certaines ont déjà été évoquées :
les statuts de l’ESS,
le financement la pérennité,
la représentativité et le mode de consultation des acteurs de l’ESS (souvent trop absents de toutes les négociations nationales et des instances de représentation des employeurs),
l’euro compatibilité,
la représentation des CRESS dans les régions,
la place de l’ESS dans les CES, la représentation européenne.