Le gouvernement est décidé à mettre un coup d’accélérateur au microcrédit. Un rapport, publié le 14 mars 2010 et commandité fin 2009 par Christine Lagarde, ministre de l’Economie, fait le point sur le sujet et fait notamment apparaître les faiblesses du dispositif en France.
L’activité, qui ne bénéficie d’aucune définition légale ou réglementaire, s’est développée de manière empirique, ce qui est normal mais affecte la lisibilité du dispositif pour les bénéficiaires
insiste ainsi le document, qui souligne le "foisonnement d’initiatives nationales ou locales, publiques ou privées" : l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), qui accorde des microcrédits sur ses fonds propres associatifs, le Fonds de cohésion sociale (FCS), qui assure la garantie du microcrédit professionnel et personnel, le réseau France active, qui accorde des prêts d’honneur, le réseau des Boutiques de gestion, qui participe à la croissance du microcrédit, le dispositif national destiné à accorder des prêts aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprises (Nacre)… Les collectivités locales participent aussi depuis plusieurs années au développement du microcrédit en finançant notamment les fonds "Galland".