Cinq ans après l’adoption de la loi de pénalisation du client, le constat est sans appel pour les associations : loin de lutter contre la traite des êtres humains et de protéger les travailleur.ses du sexe, elle a au contraire précarisé et affaibli ce public déjà stigmatisé.
Les conséquences principales sont une augmentation de la violence, un isolement plus grand, une santé fragilisée et un parcours de sortie (qui correspond au volet social de la loi) inadapté aux réalités. Par ailleurs, depuis un an, le COVID a largement aggravé la situation des travailleur.ses du sexe, sans qu’aucune solution à la hauteur du problème n’ait été proposée.