Dès la mise en place de ce nouveau
cadre législatif, Jean-Patrick Gille
a encouragé la mobilisation de
l’ensemble des Missions Locales en
signant une convention de partenariat
entre l’UNML et l’Agence du Service
Civique et en obtenant un agrément
national pour le réseau.
Trois ans après la loi, 42 000 jeunes
se sont engagés dans une mission de
Service Civique. L’objectif soutenu par
l’État est que plus de 30 000 jeunes
s’engagent en 2013.
L’engagement en Service Civique est
une des formes de volontariat inscrite
dans la loi du 10 mars 2010. Il s’agit
de permettre à des jeunes de 16 à
25 ans, quel que soit leur diplôme, de
s’engager dans une mission d’intérêt
général pour une durée hebdomadaire
de 24 heures pendant au moins 6 mois.
L’agrément national a conduit le réseau
à devenir progressivement le 3ème plus
grand réseau en nombre de jeunes
volontaires engagés chaque année,
passant de 180 volontaires en 2010
à près de 400 en 2011 et plus de 730
en 2012. Ils seront vraisemblablement
plus de 1 000 en 2013 !
Les formes et le niveau de mobilisation
du réseau s’adaptent en fonction du
territoire et des réseaux d’acteurs. Si
elles ne s’engagent pas toutes en
tant que structure d’accueil, elles sont
en revanche présentes sur tous les
territoires pour répondre à l’enjeu de
l’accès au droit commun : permettre
aux jeunes qu’elles accompagnent de
vivre cette expérience, quel que soit leur
niveau de diplôme et leur expérience.
Elles sont le seul réseau à pouvoir le
faire auprès d’autant de jeunes qui ne
sont ni étudiants ni lycéens.
Paroles de volontaires : Jonathan, médiateur facilitant le lien entre les jeunes et leur environnement - Mission Locale de Reims
"Le Service Civique est, pour moi, une grande découverte
qui m’a réconcilié avec le social, du fait de mon parcours
de formation. Cependant, il faut apprendre à travailler
avec des personnes diverses et la relation "Service Civique"
avec les personnes composant la structure n’est pas
toujours facile. C’est pourquoi il faut faire preuve d’une
réelle motivation pour aboutir à la conception de projets
qui sont parfois difficiles à mettre en place. Je pense que la
réalité sur place n’est pas toujours égale à l’utopie que l’on
se fait au début de son engagement."
Ainsi, que ce soit dans leur rôle
d’information et d’orientation des
jeunes vers le Service Civique, ou
en tant que structure d’accueil de
volontaires, les Missions Locales jouent
un rôle de mieux en mieux reconnu par
les réseaux associatifs, les DRJSCS et
DDJS et les collectivités. En attendant que la demande portée par l’UNML soit entendue
par les instances de gouvernance de Parcours 3,
le réseau n’est pas encore en mesure d’illustrer
cet engagement à partir de ses propres donnés.
Toutefois, les données de l’Association Unis-Cité,
qui compte aujourd’hui le plus important nombre
de volontaires à l’échelle nationale, atteste du
rôle joué par les Missions Locales : 1 jeune sur
4 réalisant sa mission à Unis-Cité en 2012 était
orienté par un conseiller de la Mission Locale !