Nous vivons une crise économique et démocratique qui déstabilise la société, détruit des emplois, met à mal le lien social et creuse les inégalités. Dans un tel contexte, les associations constituent des forces économiques et sociales porteuses d’une autre manière de faire société. Elles sont la première force citoyenne et le premier vecteur d’innovation sociale du pays.
Mobilisant près de 16 millions de bénévoles sur tous les territoires, employant 1.8 millions de salariés, elles dégagent aujourd’hui une valeur ajoutée égale à 3,5 % du PIB français et constituent 80% de l’économie sociale et solidaire.
Les associations sont cependant confrontées à de profondes évolutions de leur environnement (raréfaction des financements publics, concurrence du secteur lucratif,
régulation marchande, ...) qui contribuent à alourdir leurs modes de fonctionnement,
à freiner leurs activités et leur développement.
Cette mission parlementaire doit permettre de renforcer le 1.3 million d’associations actives en France et de favoriser leur développement sur les territoires.
Mieux connaître et reconnaître les associations Pour faciliter la vie des associations,
il faut comprendre et savoir ce qu’elles sont. L’Etat doit favoriser le développement
des statistiques associatives qui font cruellement défaut à l’observation des associations.
Mais la puissance publique doit aussi mieux reconnaître la capacité des associations à co-construire l’action publique avec elle.