La FCPE le répète encore : le gouvernement ne règlera pas l’absentéisme scolaire en supprimant les allocations familiales.
Cette mesure ne fera qu’ajouter des difficultés aux familles déjà en situation délicate.
Elle appelle le président de la république au bon sens et l’engage à suivre les préconisations des Etats généraux sur la sécurité à l’école qui font prévaloir un débat de fond à la gesticulation politicienne.
L’idée d’un bureau pour un policier dans une cinquantaine d’établissements scolaires ne règlera pas non plus la violence à l’école. Cela risque juste d’attiser les tensions si aucun travail de médiation de dialogue entre adultes et jeunes n’a lieu. Pour sa part, la FCPE prendra ses responsabilités dans les conseils d’administration des établissements concernés.
La FCPE rappelle que le travail de prévention doit être mené par les personnels éducatifs dans l’enceinte scolaire. Pour cela, il est nécessaire de revenir sur la réforme de la formation des enseignants une bonne fois pour toute pour contribuer à la lutte contre toutes les violences. Par ailleurs, en réduisant d’année en année le nombre de postes d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de conseillers d’orientation psychologues, de surveillants et de professeurs, cette tâche risque d’être difficile !
Dans les établissements scolaires, un policier ne saurait remplacer un éducateur !