Le nouveau président, Gérard Andreck, estime également que les tarifs pourraient connaître une légère augmentation dans la branche dommages
Epargnées jusque-là par la crise financière mondiale, les mutuelles françaises pourraient voir le vent tourner au cours des prochains mois. Telle est du moins l’analyse de Gérard Andreck, le nouveau président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema), intronisé début juillet en remplacement de Daniel Havis. Si les déboires de l’assureur américain AIG ne devraient pas impacter significativement les mutuelles françaises, la chute des marchés financiers et la baisse du pouvoir d’achat auront, en revanche, des conséquences négatives pour le secteur. « Les participations financières des mutuelles vont connaître des dépréciations, voire des pertes, a reconnu Gérard Andreck. Les résultats seront donc, sans doute, en deçà de ce que nous espérions. Mais il ne faut pas dramatiser. Ces résultats ne mettront en péril aucune mutuelle du Gema. »