Pour Gérard Andreck, président de la Macif et du Gema, syndicat professionnel des mutuelles d’assurance, soumettre les intérêts du Livret A aux prélèvements sociaux au-dessus d’un certain seuil serait justifié, la hausse du plafond favorisant les épargnants les plus aisés.
La fin de l’eldorado fiscal du Livret A a ses partisans. La proposition de soumettre les intérêts du Livret A aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS et autres contributions) émise par la Cour des Comptes et le rapport Duquesne sur la réforme de l’épargne réglementée trouve un écho auprès des mutuelles d’assurance.
Perte du « caractère populaire » du Livret A
« Nous pensons que la perspective de nouveaux relèvements [du plafond du Livret A] entretient un climat d’attentisme chez les épargnants et fait peu à peu dévier le livret A de son caractère populaire. C’est pourquoi nous comprendrions qu’au-delà d’un certain niveau, les revenus du Livret A puissent être soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) », a exposé Gérard Andreck président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) lors d’un point presse.