Les coopératives agricoles comme la Cooperl, au cœur de la crise du porc, sont devenues au fil du temps de vraies entreprises, mais leurs détracteurs leur reprochent d’avoir perdu l’esprit de solidarité qui présidait à leurs débuts.
Pourquoi une coopérative d’éleveurs porcins comme la Cooperl refuse d’acheter la viande à un prix plus favorable aux producteurs ?
La Cooperl a une double casquette : à la fois groupement d’agriculteurs et transformateur. Elle achète les porcs de ses 2.700 adhérents de l’ouest, puis les abat et les découpe dans ses trois abattoirs, avant de les revendre à la grande distribution, aux industriels fabricant la charcuterie et à l’export.