La première Scop de France, spécialisée dans l’entretien et l’installation de réseaux de télécommunications, a été placée en redressement judiciaire en septembre dernier. A quatre jours de la date limite de dépôt des offres de reprise de Scopelec, la présidente de la région Occitanie Carole Delga « appelle l’Etat à ses responsabilités pour qu’une solution soit trouvée avant le 2 novembre ».
Que va devenir le premier groupe coopératif français ? Scopelec, société coopérative et participative sous-traitante de l’opérateur Orange pour les réseaux de fibres optiques, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal administratif de Lyon, le 26 septembre dernier. Les entreprises candidates au rachat partiel ou total de ses activités ont jusqu’à mercredi prochain pour se manifester auprès du tribunal. A quatre jours de cette échéance décisive, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, où est installée la société depuis 1973, somme l’Etat d’agir. Dans un document daté de ce samedi 29 octobre, l’élue socialiste « demande à l’Etat de réétudier son engagement auprès de Scopelec ».