À travers une analyse des performances des cultures d’OGM au cours des dix dernières années dans plusieurs pays producteurs, l’association Les Amis de la Terre met en évidence l’inutilité de telles cultures.
Créés, à l’origine, réduire les coûts, les impacts de l’agriculture sur l’environnement et pour apporter une solution au problème de famine dans le monde et pour, les premiers organismes génétiquement modifiés (OGM) ont vu le jour dans les années 1980. La première plantation significative d’OGM a eu lieu aux États-Unis en 1996. Depuis l’Argentine, le Canada, le Brésil, la Chine et l’Inde sont les pays les plus producteurs. Aujourd’hui, la superficie mondiale consacrée aux OGM atteint environ 90 millions d’hectares partagés entre quatre grandes cultures : le maïs, le soja, le coton et le colza. Le but des modifications effectuées sur ces plantes est soit d’apporter une résistance aux herbicides, soit une résistance à certains insectes soit les deux caractères à la fois.