Né dans les années 80, le micro crédit permet aux personnes disposant de faibles ressources (allocataires de la CAF, chômeurs…), exclues du système bancaire classique, de bénéficier d’un prêt pour mener à bien un projet personnel lié principalement à la réinsertion professionnelle (financer une formation…) ou la mobilité (financement du permis de conduire…)
Selon le rapport de la Caisse des dépôts et Consignations en 2017*, les microcrédits ont essentiellement servi à financer l’emploi et la mobilité (78%), le logement (11%) ou encore l’éducation ou la formation (3%).
Le montant octroyé aux bénéficiaires est compris entre 300 et 5000 euros.
Pour financer ces projets, les personnes éligibles doivent se rapprocher d’une association à vocation sociale ou de lutte contre l’exclusion (Secours catholique, Restos du cœur, Association pour le Droit à l’Initiative Economique….), d’un centre communal d’action social etc…
Ces structures d’accompagnement élaborent le dossier et transmettent la demande de prêt à l’un des établissements bancaires agréés par le Fonds de Cohésion Social.