Nouvelles icônes des jeunes sur les réseaux sociaux (TikTok, Instagram, Snapchat…), les influenceurs proposent des produits et des services à leurs abonnés, leurs followers. Mais, certains d’entre eux sont à l’origine de graves dérives : escroqueries, promotion d’opérations de chirurgie esthétique ou encore de produits cosmétiques dangereux, tromperie sur les produits, etc. C’est dans ce cadre qu’une proposition de loi Messieurs Delaporte et Vojetta, députés, a vu le jour avec pour objectif d’encadrer et de lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux. Tour d’horizon des principales mesures envisagées.
La proposition de loi comporte trois aspects principaux : un cadre légal pour les influenceurs, leurs agents et les plateformes, l’interdiction de certaines publicités et enfin la mise en place de sanctions et de contrôles.
A ce jour, il n’existe aucune définition juridique d’un influenceur. La proposition de loi s’attache donc à combler ce vide en énonçant qu’un influenceur est une personne « qui mobilise sa notoriété auprès de son audience pour communiquer en ligne des contenus faisant la promotion directement ou indirectement de biens, de services ou d’une cause quelconque, en contrepartie d’un bénéfice économique ou d’un avantage en nature ».
De même, l’activité d’agent d’influenceurs (dont le rôle est de mettre l’influenceur en relation avec les marques) est définie.