Après l’amendement au projet de loi de finances (PLF) déposé par le gouvernement en novembre dernier, qui aurait permis expressément aux banques de financer les entreprises de l’industrie de la défense avec l’épargne des LDDS, le Parlement persiste et signe en proposant d’introduire une quatrième catégorie d’investissement dans l’épargne règlementée, dédiée à cette même industrie de la défense.
Le LDDS, initialement dédié au financement des entreprises œuvrant pour le climat, aux entreprises solidaires, et aux PME, risque de prendre un virage incohérent et déroutant.
Financer la défense par le biais du LDDS présente deux problèmes majeurs :
L’incohérence - financer la défense avec un livret durable et solidaire va à l’encontre de ses principes initiaux ;
La confusion - comme l’explique Eva Sadoun, fondatrice et présidente de Rift :
"cela risque d’aggraver le manque de confiance des épargnants qui réclament pourtant déjà une information plus lisible et honnête de la part des acteurs financiers"
Alors que les initiatives se multiplient pour assurer la transparence de la finance et pour lutter contre le greenwashing, cette mesure semble sortir d’un autre temps. Si la défense doit être financée, cela ne peut pas être par le biais du livret de développement durable et solidaire.
AGISSEZ MAINTENANT ! Les députés et les sénateurs seront appelés à adopter ou rejeter ces deux propositions de loi au cours du mois à venir.
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