En plein dynamisme, l’économie sociale et solidaire prouve son efficacité face au secteur classique.
Aujourd’hui, des milliers d’entreprises, en France, travaillent dans le domaine de l’entrepreunariat social. Micro-entreprises comme LavéO, une société de lavage de voitures n’utilisant que des produits verts et pas d’eau, ou groupes gigantesques comme Essilor, coopérative qui a développé en Inde une chaîne de production de lunettes à très bas coût pour le tiers monde, Sarl, coopératives ou mutuelles, elles ont cependant un socle commun : elles relèvent de l’initiative privée, elles créent des emplois, leurs finalités sociales sont inscrites dans leurs statuts et les bénéfices sont réinvestis dans le projet social.
Longtemps méconnues, parfois méprisées par les entreprises capitalistes, elles ont montré toutes leurs qualités durant la crise. En marge du système, elles se sont révélées solides dans la tempête, prouvant que l’éthique n’est pas qu’une valeur symbolique : elle peut aussi avoir une efficacité économique.