La forte croissance du marché de la bio montre que les citoyens sont de plus en plus préoccupés par la qualité de leur alimentation. En soi, c’est une bonne nouvelle.
Mais cette croissance est-elle en mesure de tirer vers le haut les revenus des agriculteurs (1 sur 3 gagne moins de 350 euros par mois) ? Rien n’est moins sûr.
La concentration et l’industrialisation en cours de la filière alimentaire biologique sont une réalité incontournable qui va singulièrement modifier le paysage dans les deux prochaines années. Que cela plaise ou non, avec 20 % de croissance en un an, la bio est aussi un business qui suscite des appétits féroces dont les impacts se font déjà sentir.