La France a, de loin, le plus faible taux d’encadrement d’Europe et d’Amérique du Nord, ce qui transparait dans ses résultats à l’enquête PISA sur les acquis des élèves.
Et pourtant plusieurs milliers de suppressions de postes sont encore prévues à la rentrée 2011, alors que les situations réelles que tous les parents, les enseignants, les élus connaissent et que les élèves vivent mériteraient des milliers de créations de postes. En maternelle, pour assurer la scolarisation des plus jeunes dans de bonnes conditions et cesser d’en faire une variable d’ajustement pour fermer des classes ; en élémentaire, parce que les conséquences d’un échec sont très lourdes pour la scolarité future ; et pour le suivi et l’accompagnement des élèves avec la restructuration des réseaux d’aides aux enfants en difficulté.
Classes fermées ou surchargées, enseignants non remplacés… chaque jour, les parents constatent sur le terrain les conséquences de cette politique budgétaire désastreuse. Et reporter les annonces en matière de fermeture ou d’ouverture de classes après les élections cantonales n’y changera rien : le budget voté est un mauvais budget !
Le gouvernement devrait se souvenir des conclusions du Conseil d’analyse stratégique proposant d’autres choix budgétaires et de celles de la Cour des comptes insistant sur le coût de l’échec si l’on ne se préoccupe pas mieux des élèves en primaire.
La FCPE demande une nouvelle fois au gouvernement de mettre enfin l’Ecole au centre de ses préoccupations, pour répondre aux attentes de la population.
La FCPE demande aux élus de la Nation que le budget soit complété afin que les nouveaux enseignants puissent avoir une véritable formation et que les enfants de maternelle et d’élémentaire puissent bénéficier du service public d’éducation de qualité qui leur est dû !
Elle appelle les parents d’élèves à rejoindre massivement les cortèges dans toutes les académies le 19 mars prochain à l’appel du collectif « l’Education est notre avenir ».