Le gouvernement découvre l’ampleur du déficit, qui est dû en partie au « quoiqu’il en coûte » de la période Covid, mais surtout aux décisions de réduction des impôts, très largement au bénéfice des plus riches et des grandes entreprises.
Pour revenir vers un équilibre budgétaire, sans s’interroger sur la pertinence d’une telle décision, deux options existent, soit taxer ceux qui ont profité de cette politique fiscale, soit diminuer les dépenses, ce qui après des années de restriction budgétaire aura pour effet de réduire la capacité d’agir de la puissance publique et le niveau des services publics.
C’est cette seconde option qui est largement retenue dans le cadre du Projet de Loi de Finance 2025 (PLF2025) et ce sont les personnes les plus en difficultés qui en subiront le plus les conséquences.
D’une part une baisse des services publics (qui avec les prestations sociales permettent à la majorité des habitants de vivre voire de survivre), d’autre part, (et plus encore avec la mise à contribution des collectivités locales qui ne sont pourtant pas responsables du déficit public), une baisse -faute de ressources- du soutien aux associations, et à l’ESS qui participent très largement au maintien d’un lien social.