Le 6 juillet dernier, le gouvernement a officiellement lancé le "Grenelle de l’Environnement", négociations réunissant autour de la table l’Etat, les collectivités territoriales, le patronat, les associations de protection de l’environnement et les syndicats. Ce processus comprenant trois phases (groupes de travail, consultations régionales, table ronde finale) doit aboutir à la fin du mois d’octobre à un plan d’action de 15 à 20 mesures concrètes destinées à faire de la France « un pays exemplaire », selon Jean-Louis Borloo.
Le CNIID participe à ces négociations en tant que membre de l’Alliance pour la Planète.
La place de la question des déchets a fait l’objet de longues tergiversations et sera finalement abordée au sein de deux groupes de travail, ce qui ne nous facilitera pas la tâche.

D’abord le groupe « Santé-Environnement », où seront également traités les pesticides, toxiques, nanotechnologies et ondes électromagnétiques. Le CNIID y défendra la nécessité d’un moratoire sur l’incinération.
Les déchets seront aussi abordés au sein du groupe « Modes de développement et emplois », où nous plaiderons en faveur d’une réduction des déchets à la source, notamment à travers l’application de la redevance incitative et de la responsabilité élargie du producteur.

Le CNIID estime que, vu l’importance des enjeux, il est préférable d’être impliqué dans ce processus, la politique de la chaise vide étant la garantie de ne rien obtenir. Toutefois, nous resterons vigilants et nous jugerons le gouvernement sur les actes et non sur les mots.