Le verdissement de la fiscalité demeure l’objet de vifs débats au sein du Gouvernement. Réaction de FNE.
Selon l’AFP, le verdissement de la fiscalité reste soumis aux arbitrages ministériels en cours sur le projet de loi de finances et notamment sur des mesures issues du Grenelle de l’environnement : éco prêt à taux zéro, taxe sur les produits jetables, bonus malus étendu, taxe poids lourds, péages urbains.
France Nature Environnement soutient le principe d’une fiscalité verte qui permette au consommateur de faire des choix rationnels à la fois pour son portefeuille, sa santé et son environnement. FNE rappelle que cette fiscalité doit permettre de mieux appliquer le principe pollueur payeur : est ce à la collectivité de continuer à supporter le coût environnemental de certaines activités ?
Pour Gaël Virlouvet, en charge des questions déchets et consommation à FNE : « Le Gouvernement est attendu depuis longtemps sur la question du financement des engagements du Grenelle de l’environnement. La fiscalité verte doit être un moyen d’amorcer la pompe en vue d’une évolution de notre système économique qui encourage encore le gaspillage de ressources naturelles pourtant rares. »
FNE reste bien entendu dans l’attente de la liste précise et du contenu des mesures fiscales qui seront soumises au Parlement. Sébastien Genest, Président de FNE, ajoute : « L’idée encore trop répandue selon laquelle la création d’une fiscalité verte nuit au pouvoir d’achat démontre que la réforme fiscale doit être accompagnée d’une révolution culturelle. Certains commentaires qui continuent d’opposer écologie et économie sont franchement inquiétants ».