L’insertion par l’activité économique regroupe
un ensemble d’entreprises, souvent associatives : entreprise
d’insertion, entreprise de travail temporaire d’insertion, régie
de quartier, association intermédiaire, atelier et chantier
d’insertion, groupements d’employeurs pour l’insertion et la
qualification.
Chargées d’une mission d’intérêt général,
l’insertion de personnes en difficulté sociale et professionnelle,
elles perçoivent, en contrepartie, des aides des pouvoirs publics
nationaux et locaux. Placées sur le marché, leurs responsables
doivent toujours concilier une gestion rigoureuse assurant la
viabilité économique de l’entreprise (qui pourrait conduire à
sélectionner les publics) et cette mission sociale d’insertion des
personnes les plus fragiles.
Le choix du créneau d’activité est
alors très important, y compris dans leurs relations avec les
entrepreneurs classiques qui voient encore ce type d’entreprise
comme une concurrence déloyale. Comme toute entreprise de
petite taille et en création, le montant des fonds propres initiaux
déterminera la pérennité de l’entreprise. S’agissant
d’entreprises et de chefs d’entreprise atypiques, se réclamant
de l’économie sociale et solidaire, les CIGALES ont un rôle
important à jouer dans la consolidation financière de l’IAE.
Elles sont déjà associées à de nombreuses entreprises
d’insertion (la Table de Cana, ALPE, ou plus récemment
Respect’Table ou Farinez’vous …). La mise en oeuvre du
Revenu de solidarité active peut donner un nouvel élan à l’IAE.
Les CIGALES doivent désormais s’emparer de tout le champ
de l’IAE.
Jacques Dughera, administrateur de
l’Association Régionale des CIGALES d’Ile-de-France