Dix associations et deux syndicats interpellent le gouvernement sur la question du harcèlement et des violences au travail.
Six mois après le mouvement #Metoo et la libération de la parole sur le harcèlement et les violences subies par les femmes, ce 1er mai doit résonner différemment. Journée internationale du travail dans de nombreux pays, cette journée historique de revendications doit, cette année tout particulièrement, faire entendre la voix des femmes.
Les violences et le harcèlement au travail font malheureusement partie du quotidien de nombreuses personnes, dont une majorité de femmes. Au-delà des frontières, quel que soit le secteur d’activité, il est temps de prendre la mesure de l’ampleur du phénomène. En Europe, 40 à 50 % des femmes ont subi une forme de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail. En Inde, 70% des travailleuses victimes de harcèlement sexuel n’osent pas le dénoncer.