Qu’y a-t-il de commun entre un supermarché coopératif, un living lab, une plate-forme de financement participatif solidaire ou un groupe de lanceurs d’alerte ?
Face à un modèle capitaliste dont les critiques dénoncent le caractère prédateur et destructeur, des citoyens s’organisent pour résister et montrent que des alternatives restent possibles et existent déjà, à l’instar du mouvement de protestation contre la disparition de jardins ouvriers dans le nord de Paris pour faire place aux infrastructures olympiques.
L’examen attentif du fonctionnement de ces organisations alternatives ou « utopies réelles », du nom de l’ouvrage du sociologue américain Erik Olin Wright, met en avant leur volonté, leur capacité mais aussi leurs difficultés, à mettre en œuvre une gouvernance démocratique, une inclusion sociale et une performance qui intègre mieux les dimensions écologiques et sociales.