L’auteur Maxime Quijoux revient sur la lutte des salariés de l’imprimerie Hélio Corbeil qui sont parvenus en 2012 à reprendre leur entreprise sous forme de Société Coopérative.
« Face à la financiarisation de l’économie, le salut du monde ouvrier passera-t-il par la conquête du pouvoir dans l’entreprise ? » C’est la question posée par l’ouvrage de Maxime Quijoux publié en septembre aux éditions du Croquant, Adieux au patronat - Lutte et gestion ouvrières dans une usine reprise en coopérative.
À partir d’une enquête au long cours, mêlant immersion et travail d’archives, l’auteur revient sur la lutte des salariés de l’imprimerie Hélio Corbeil, portée par la CGT, qui sont parvenus en 2012 à reprendre leur entreprise sous forme de Société Coopérative. 80 emplois sont sauvés et l’activité est alors relancée. L’occasion pour Maxime Quijoux de proposer dans cet ouvrage une autre vision du syndicalisme « où la gestion constitue une arme de résistance salariale ».