« Comment on nourrit les gens ? Si on fait des produits absolument sans pesticides, c’est 40% de production en moins, 50% de coûts en plus ». C’était dernièrement dans la bouche du représentant de l’industrie agro-alimentaire, confronté aux constats de « Notre poison quotidien » sur un plateau télé.
Sous une juste préoccupation, l’argument 1000 fois entendu, dernier retranchement des défenseurs d’un certain modèle agricole… « le pire à l’exception de tous les autres ». C’est à ce soi-disant réalisme, qu’il faut répondre aujourd’hui. Car dans un monde où s’alimenter n’est pas à la portée de tous, l’agriculture paysanne dispose d’alternatives, et si l’on prend en compte les dépenses indirectes, elles ne sont pas plus coûteuses ni moins productives que le modèle industriel.
« Comment on nourrit les gens ? », mais pour de bon : voilà le sujet de mon prochain documentaire.