La sobriété, tout le monde en parle. Mais qui dit qu’elle provoque des réactions en chaîne, de l’alimentation au transport en passant par l’énergie, l’agriculture ou le lien social ? Loin de l’ébriété consumériste, elle promet un nouvel équilibre, et peut-être même… que du bonheur !
Guerre en Ukraine, pénurie de gaz, changement climatique, depuis quelques mois, le mot sobriété est dans tous les discours.
Mais autant il est synonyme de qualité et d’élégance lorsqu’il est appliqué à la mode ou à l’architecture — le fameux « Less is more » du designer allemand Ludwig Mies van der Rohe, père du minimalisme —, autant, lorsqu’on l’utilise pour désigner un mode de vie, … les dents grincent, comme s’il s’agissait cette fois d’une atteinte à la liberté, d’un enfermement dans une austérité contrainte.