C’est seulement après la révélation des faits par le quotidien britannique The Sun
que le ministère de la défense a reconnu la collision entre sous-marins atomiques
Nucléaire militaire ou "civil", la vérité est systématiquement cachée aux citoyens
conséquences des essais atomiques, collision entre sous-marins, etc
contamination par les mines d’uranium, rejets des installations nucléaires, etc
Le 6 février dernier, le ministère de la défense annonçait que le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) le Triomphant avait heurté un "objet immergé" , ajoutant que c’était "probablement un conteneur". Et ce n’est que le 16 février, après les révélations par le quotidien britannique The Sun, que le ministère a reconnu la collision entre deux sous-marins atomiques.
Qui plus est, en faisant cet aveux juste après le "scoop" du Sun, le ministère reconnaît implicitement qu’il était bien au courant de cette collision entre sous-marins : autrement, il aurait annoncé qu’il allait faire "des vérifications" après ce qu’il aurait considéré comme une "hypothèse" du Sun.
Il apparaît donc clairement que, une fois de plus, le premier réflexe du lobby nucléaire est de cacher la vérité. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à aller voir au cinéma le film Gerboise bleue, sorti le 11 février, et qui fait des révélations accablantes sur les contaminations en Algérie par les essais nucléaires français.
De même, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle les affaires actuelles ou récentes concernant la contamination de la France et du Niger par les mines d’uranium, l’incapacité d’EDF a mesurer correctement la radioactivité dans l’environnement de ses propres centrales nucléaires, les fuites d’uranium au Tricastin et autres installations.
De plus, les autorités françaises continuent à faire la promotion du réacteur nucléaire EPR, et à vouloir en construire plusieurs en France, alors que les deux chantiers en cours, en Finlande et à Flamanville (Manche), sont de véritables désastres industriels et financiers.
Par ailleurs, les autorités persistent à prétendre - depuis 50 ans ! - que des solutions existent pour les déchets radioactifs. Après avoir jetés des milliers de fûts de déchets radioactifs au fond des océans, les "responsables" du nucléaire veulent désormais les enfouir sous terre, ce qui serait un véritable crime contre les générations actuelles et futures.
Rien n’a donc changé depuis le mensonge d’Etat à propos du nuage de Tchernobyl (catastrophe nucléaire du 26 avril 1986 en Ukraine). Le nucléaire "transparent" n’existe pas et n’existera jamais. Les citoyens doivent rejeter cette industrie, tant son volet "civil" que son volet militaire.