Bien vieillir, oui, mais comment ?

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Bien vieillir, oui, mais comment ?

L’édito de la semaine dernière parlait d’Impact France. Aux dernières nouvelles, rien n’a bougé du côté de la gouvernance, mais les discussions continuent, "obligeant" certains acteurs ou personnalités à clarifier ou argumenter. Car les positionnements d’Impact France rejaillissent également sur ESS France au sein duquel l’organisation représente ce pan entier reconnu par la loi de 2014, l’entrepreneuriat social (Anciennement Mouves). Bref. Suite au prochain édito... Ou pas.

Le projet de loi "portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France" continue son chemin parlementaire et les contributions également. Cette semaine, l’ADMR a sorti ses 27 grandes propositions pour l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie, à leur domicile. Le grand réseau associatif détaille ainsi des propositions et appelle de ses voeux les pouvoirs publics à intégrer les démarches des acteurs du secteur pour la réussite de cette loi aux ambitions fortes et essentielles pour la société. Les directeurs d’établissements appellent eux à mettre dans cette loi "des ambitions et du concret pour ne pas décevoir".

Au début des débats sur le projet de loi sur les retraites, j’avais avancé dans un édito les risques que le projet de loi faisait porter sur le bénévolat des pré et jeunes retraités. Plusieurs acteurs associatifs en charge du bénévolat ont repris cette idée et apporté des éclairages plus poussés que les miens à l’époque. Là, c’est le collectif Je t’aide qui explique que la réforme actuelle sous estime les enjeux de l’aidance. Entre autres, on ne prenant pas assez largement la notion d’aidance ! Encore un aspect que l’économie sociale et solidaire a su repéré sur cette réforme qui ne la touchait pas directement à l’origine. On regrettera ainsi, malgré tout, que l’ESS ne se positionne pas assez sur cette réforme l’impactant fortement, voire même l’a supporté !

La FEHAP "tire la sonnette d’alarme" sur le financement des crèches associatives. Elle dénonce un déficit structurel des crèches "A Paris, 75% des gestionnaires associatifs de plus de 100 berceaux et 65% des gestionnaires associatifs de moins de 100 berceaux sont déficitaires en 2021". La fédération patronale explique la situation par une "tarification à l’activité associé à une absence de revalorisation", ceci dans un contexte de forte inflation. C’est la première position que je relaie, mais j’en ai plusieurs à diffuser, suite à la publication d’un rapport de l’IGAS.

Enfin, saluons l’initiative de BPCE qui participe au montage d’une chaire de recherche : « La banque mutualiste et coopérative au service de l’économie ». Au moment où les mutuelles d’assurance n’estiment plus intéressant de faire vivre l’aspect mutualiste du métier, il est intéressant de voir que les "cousins" bancaires y viennent.

Bonne lecture,
Bonne fin de semaine.

Guillaume

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