La sortie mondiale de Windows 7 est l’occasion pour l’April d’alerter à nouveau sur les pratiques abusives de Microsoft et les dangers du logiciel propriétaire tant pour les libertés des utilisateurs, la sécurité informatique, l’innovation technique et le marché du logiciel. Avec Windows 7, Microsoft augmente l’étreinte de son quasi-monopole. Hormis sa politique commerciale déloyale de vente liée, la nouvelle mouture de son système d’exploitation intègre des fonctions de surveillances et toujours autant d’opacité. L’April a donc choisi de relayer la campagne de la Fondation pour le Logiciel Libre qui dresse une liste de sept exemples d’abus perpétrés par Microsoft.
Comme ses prédécesseurs, le nouveau système d’exploitation de Microsoft prive les utilisateurs de leurs libertés. Dans la société de l’information, le logiciel est un outil de base qui devrait rester accessible à tous. Or la fermeture du code du logiciel, l’impossibilité de le modifier et de le partager sont fondamentalement contraires aux intérêts des utilisateurs.
Ainsi, Microsoft entrave l’interopérabilité entre les systèmes, asséchant la concurrence et ralentissant l’innovation. De la même façon, les insuffisances des systèmes Windows en matière de performance et surtout de sécurité sont difficiles à détecter et ne peuvent être corrigées que par Microsoft lui-même.