La Commission européenne a rendu publique ce mercredi 19 mai 2010 sa communication sur l’agenda numérique pour l’Europe1. Comme nous le craignions les « standards ouverts », garants d’une réelle interopérabilité, ont été exclus du paysage numérique et politique de l’Europe.
La Quadrature du Net a publié un communiqué de presse Digital Agenda : Caution required for the future EU Net policies expliquant que le pire a été évité sur plusieurs points concernant la protection des libertés fondamentales.
Néanmoins sur la question de l’interopérabilité2 la Commission européenne semble avoir choisi son camp : celui de l’obscurantisme et de l’acceptation des monopoles de fait plutôt que celui de la transparence, de l’ouverture et de la saine concurrence, y compris dans les domaines technologiques.