Amnesty International se félicite que la société Taser international, dans un guide destiné aux forces de l’ordre , mette en garde contre les risques cardiaques, qu’ils qualifient d’« extrêmement faibles », qui peuvent survenir suite à l’utilisation d’un pistolet Taser et préconise « d’éviter les tirs sur la poitrine ».
Jusqu’ici, la société niait l’existence d’un risque pour la santé.
Dans plusieurs de ses rapports sur les Etats-Unis , Amnesty International avait alerté sur des cas de décès survenus suite à l’utilisation de pistolets à impulsions électriques (PIE).
L’organisation a dénombré 351 victimes entre 2001 et juillet 2009 dont la moitié avait été atteinte par des tirs en pleine poitrine.
Au cours de ses recherches, Amnesty International a reçu le soutien de scientifiques
comme Pierre Savard, professeur en génie biomédical spécialiste des questions relatives à l’électro-cardiologie, qui a établi un lien de causalité entre certains décès et les décharges électriques infligées sur des sujets sensibles.