Le temps est loin où cinq « mutuelles sauvages » (la GMF, la Maaf, la Maif, la Macif et la Matmut) créaient une sorte de syndicat professionnel dissident et devaient faire leur place dans le paysage de l’assurance française, malgré les réticences tant des pouvoirs publics que de leurs confrères « traditionnels » et des réassureurs.
Aujourd’hui, plus d’un ménage français sur deux a choisi de faire confiance aux mutuelles et adhérents du GEMA !
C’est la preuve que le modèle mutualiste séduit nos concitoyens. S’ils continuent à rejoindre les entreprises du GEMA (encore + 330 000 sociétaires en 2013, soit 25 millions), c’est qu’ils trouvent chez elles une réponse pertinente à leurs besoins de protection, au meilleur rapport qualité
prix.
Bien sûr, il n’est pas question de s’endormir sur ces lauriers. Tant de défis nous attendent : d’abord être des partenaires fiables et attentifs dans cette conjoncture économique et sociale exceptionnellement difficile ; mais aussi la révolution digitale, la constitution progressive d’une « Europe de l’assurance »… Tant de besoins sont encore imparfaitement satisfaits chez nos concitoyens, qu’il s’agisse des soucis du quotidien, ou, à plus long terme, de la préparation à la retraite, de la protection contre la dépendance…