Pendant que les partenaires sociaux tentent de redéfinir les contours de cette pratique qui a explosé pendant le confinement, une étude révèle que plus de 84% des personnes interrogées souhaitent poursuivre le télétravail après les restrictions imposées par la crise.
À marche forcée ou pas, selon les aptitudes et les équipements de chacun, le télétravail aura été, pour certains, d’abord une épreuve puis (une fois les enfants remis à l’école) un véritable révélateur imposé par la crise sanitaire. Une étude menée par le groupe spécialisé dans la protection sociale Malakoff Humanis sur le télétravail et l’absentéisme livre les tendances suivantes : les télétravailleurs sont plus nombreux et plutôt satisfaits, mais surtout, ces nouveaux adeptes de la pratique numérique à distance désirent poursuivre ces habitudes prises pendant le confinement. Selon ces chiffres, la part des salariés qui "souhaitent demander le télétravail après le confinement" a augmenté de 11 points par rapport au mois d’avril, pour atteindre 84% des salariés.