Jusqu’à 100 heures de travail par semaine, 11 jours de travail consécutifs, ou encore moins de 10 heures de repos entre deux journées travaillées ; voici les conditions de travail dénoncées par certain·es salarié·es de Paris 2024 au forfait jour.
Sous les paillettes et la ferveur des épreuves, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) profite des JOP pour fouler au pied le droit du travail.
Après avoir contacté la CGT via le numéro vert mis en place pour l’occasion, certain·es salarié·es ont commencé à se mobiliser afin d’obtenir la requalification de leur contrat et le paiement de leurs heures supplémentaires, avec le soutien de l’Ugict-CGT.
La majorité de ces salarié·es qualifié·es à responsabilité ont été recruté·es en CDD et au forfait jour. Ils et elles effectuent des journées à rallonge et sans avoir le droit au temps de repos légal ni à l’autonomie que le forfait jour est censé leur garantir.