Ils sont nés entre 1995 et 2010 et appartiennent à la "génération Z". Parce qu’ils ont grandi alors qu’Internet était déjà bien installé dans la société, ces jeunes seraient déconnectés du réel, en particulier du monde du travail.
Qu’ils soient apprentis, alternant, stagiaire, en CDD ou en CDI, ils auraient des travers propres à cette génération : individualiste, peu travailleur tout en étant très exigeant, peu impliqué tout en réclamant du sens. Mais au-delà des clichés, cette génération bouleverse surtout le monde du travail. Elle questionne les rapports hiérarchiques, la verticalité, l’autonomie, l’équilibre vie professionnelle-vie privée.
En face, certains employeurs sont désemparés, désarçonnés par ces jeunes salariés qui font du “ghosting” – qui disparaissent du jour au lendemain – ou du “quiet quitting” - qui font le strict minimum, pour reprendre des expressions popularisées par la Gen Z sur les réseaux sociaux. Selon une étude Ipsos, un tiers des patrons estiment même que la Gen Z dégrade les conditions de travail en entreprise.
« Génération Z : une autre vision du travail », reportage de Faouzi Tritah, avec Lucien Lefebvre à la prise de son.